Le terme vicariant vient du latin vicarius qui signifie substitut ou remplaçant.
Dans un contexte des violences intrafamiliales, les violences vicariantes ou violences par procuration concernent des situations où l’enfant devient la cible des violences initialement dirigées vers son parent. L’agresseur s’en prend aux enfants pour faire du mal à sa victime, et peut aller dans les cas les plus graves jusqu’à tuer les enfants.
Après la séparation, l’enfant qui est souvent le seul lien entre le conjoint violent et sa victime, constitue une proie de substitution à instrumentaliser. L’enfant devient l’objet d’un chantage pour susciter de l’anxiété chez la mère/le père avec l’objectif de prolonger un contrôle sur l’ex-femme/ex-mari, d’où un lien entre violences vicariantes et contrôle coercitif. Il s’agit d’une volonté de nuire à la santé physique ou psychique des enfants pour détruire l’autre parent.
La loi rappelle qu’en matière de violences dans le couple en présence d’enfants, les enfants ne sont pas considérés comme des témoins mais comme des victimes des violences conjugales et peuvent porter plainte et se constituer partie civile lors du procès de l’auteur des violences.